Photo de la semaine : Alison Slattery saisit les corps en liesse sur le vif

Photo : Alison Slattery

Photo : Alison Slattery

Photo : Alison Slattery

Photo : Alison Slattery

Photo : Alison Slattery

Photo : Alison Slattery

Photo : Alison Slattery

« La photographie est le meilleur accident qui me soit arrivé », annonce d’emblée Alison Slattery. Originaire d’Irlande, la jeune femme a roulé sa bosse (et sa caméra) dans une quinzaine de pays à travers l’Europe, l’Asie et l’Amérique du Nord. Vivant aujourd’hui à Montréal, elle est friande de voyages, de gastronomie et de sports : son rêve est de jouer dans l’équipe de football féminin d’Irlande! Avant d’être photographe, Alison était institutrice. Ce n’est donc pas surprenant que son travail comporte des portraits sensibles et espiègles, des chroniques de pérégrinations et d’images prises sur le vif de gens qui s’éclatent en bougeant. Le plaisir semble être son thème principal. Derrière son objectif, elle n’est pas absolument pas externe mais prend part à ce que ressentent ses sujets : « Grâce à la photographie, je peux vivre des expériences que j’aime : passer du temps avec des enfants et les faire rire ; savourer chaque miette d’un excellent repas ; être témoin de ce moment magique qui est la victoire de votre équipe. Y a-t-il quelque chose qu’on ne peut pas vivre avec la photographie? ».

C’est peut-être pour cela qu’elle porte un autre regard sur les yogis que celui qu’on trouve dans les images qu’on trouve dans les magazines léchés (soit des top-models qui se ressemblent dans des vêtemens identiques et très dispendieux, spécialement conçus pour le yoga). Dans les photos d’Alison, on y voit de belles femmes, belles dedans-dehors dans leur dissemblance, qui éclatent de rire en faisant des pauses complexes, qui courent, qui méditent sur le toit d’un immeuble à Montréal, des femmes qui se lancent dans des collectes de fond, des actions communautaires et des tours du monde. Le plaisir est toujours là.